Depuis deux ans j'emploie régulièrement "Ivomec" pour traiter mes perruches ondulées. Au début je n'y croyais pas beaucoup du fait que ce produit était fait pour traiter les bovins ( un flacon permet de traiter 2500 kg de poids vif !!). Depuis je n'ai plus d'oiseaux atteint par la gale , les poux ou autres parasites ce qui est facile à voir du fait que les oiseaux ne passent plus leur temps à se gratter.

C'est facile à appliquer avec un coton tige en prenant soin tout de même de mettre des gants: mettre une goutte sur la peau de l'oiseau entre les épaules.

Il m'a paru intéressant de reproduire, avec son autorisation, l'article d'Alain DELILLE, qui j'en suis certain ne manquera pas de séduire quelques éleveurs de perruches ondulées.

P.ARCHAMBAUD

Depuis longtemps j’avais entendu parler de l’Ivomec, mais je dis bien ‘”entendu parler” par celui qui avait entendu et interprété ce qui avait été écrit dans une revue australienne en son temps. Produit qui semblait alors plus dangereux que le napalm et un peu moins facile à manier que la nitroglycérine. Il fallait le diluer 25 fois dans du polypropyléneglycol et en mettre une goutte sur la peau dans la nuque de l’oiseau en frottant légèrement mais avec des gants car .... etc, etc.... Il était conseillé de faire cela au moins 1 mois 1/2 avant qu’une femelle ponde, sinon des œufs clairs , et blablabla, et blablabla ! Cela fit que, faute de données scientifiques et comme j’en suis un, mon IVOMEC (coûteux !) s’est périmé dans mon frigo ! Il faut dire qu’en France nous manquons singulièrement d’hommes de l’art (vétérinaires) qui s’intéressent à nos oiseaux. Nos ondulées ont de la chance maintenant d’avoir en la personne du Président de l’A.F.O. Michel GOYET à la fois un vétérinaire et un éleveur de talent. C’est donc au contact de sa science et de ses expériences, lors d’une récente visite chez lui et d’une conversation téléphonique encore plus récente, que les précisions ci-dessous peuvent être données.

Employé par voie sous-cutanée (injection sous la peau) ou percutanée (produit déposé sur la peau et qui la traverse) ce médicament passe dans le sang et a une action redoutable sur tout ce qui nous posait des problèmes :

- les poux, rouges surtout

- la gale (du bec ou des plumes)

- les vers (intestinaux et autres)

Si vous voulez donc vous débarrassez de tout cela (ou d’un parasite seulement) mettez une goutte d’IVOMEC (tel qu’il sort du flacon) sur la peau du cou de l’oiseau après avoir soulevé les plumes, frottez légèrement ou non pour faire pénétrer. Si besoin, renouveler l’opération 8 jours plus tard.

Michel GOYET dit ne pas connaître la rémanence (durée d’action) du produit en ce qui concerne les poux Mais tout ce que nous attendons, comme pour les vers, c'est de déparasiter notre ondulée quand nous la traitons. Il est bien sûr stupide de penser que cela pourrait être à vie !!

D’après son expérience , cela peut même se faire sur des perruchons au nid, on est loin des bêtises qui ont courues de bouche à oreille.

Capable d’atteindre des parasites là où il sont difficile à déloger (acarien de la gale dans un follicule de plumes ou sous la croûte d’un bec) l’IVOMEC me parait aujourd’hui un produit, sinon miracle, du moins indispensable malgré son coût mais il est toujours possible de l'acheter à 4 ou 5 et de se le partager.

Faute d’études faites par les gens de l'art, les éleveurs-amateurs, par tâtonnements et expériences heureuses ou malheureuses sont les chercheurs du monde de l'ondulée. Que cette revue MDO soit l’organe de la mise en commun de leurs résultats, pour la connaissance de tous.

Alain DELILLE bien aidé par Michel GOYET

Article extrait du N°1 du bulletin "Le Monde de l'Ondulée" de Alain DELILLE