Par Galib AL NASSER (traduction Jacques BARRÉ)

(Note du webmaster: Cet article, écrit par Galib Al-Nasser décrit bien l'apparition de la perruche ondulée perlée dans le monde de l'élevage en général. Certains détails sur les jugement ou autres sont spécifiques au Royaume Uni et ne sont valables que pour ce pays).

I - UN PEU D'HISTOIRE

 Aucune autre nouvelle mutation n'a occasionné autant d'enthousiasme chez les éleveurs de perruches ondulées, que les perlées. C'est peut-être le fait que la dernière mutation à arriver au Royaume-Uni, la pie dominante, remontait à 1958.

 Donc les nouvelles sur l'aspect des perlées, donnèrent à la rencontre un air d'excitation. De ce qui avait été écrit sur cette variété par notre éleveur, feu Alf ORMEROD et du connaisseur australien John SCOBLE, la mutation apparut en premier dans les volières d'un amateur de TRARALGON, Victoria, qui élevait en colonie !

Cette souche initiale fut vendue à un autre éleveur de la même région Malvyn JONES, qui établit la variété aux environs de 1974.

 Le premier éleveur a confirmé que la mère de la première perlée qu'il a élevée était une femelle diluée blanche à oeil noir. Le père a pu être une pie dominante porteur de pie danois qui occupait le même nid que cette femelle. Cet éleveur avait de nombreuses pies danoises (appelées Harlequins en Australie). Cependant, il y a aussi des rumeurs pour suggérer que la mère était plutôt une pie danoise.

 La personne qui donna un nom à cette variété était un juge très respecté de Victoria, Frank GARDNER, parce que l'oiseau, dans la mesure où le marquage des ailes était concerné, ressemblait aux pigeons perlés qu'il avait élevés des années plus tôt.

Plus tard, en juillet 1980, un jeune Suisse, Rolf CHRISTIEN, ramena quelques-uns de ces oiseaux d'Australie où il résidait, en Suisse à l'occasion d'une visite à ses parents.

Le lot comprenait 12 oiseaux se répartissant ainsi :

- 4 ailes claires,

- 8 perlées (7 mâles dont un double facteur et 1 femelle).

 Il éleva alors avec ces oiseaux au mois d'octobre de la même année. Il vendit un couple à Jo MANNES et céda le reste, avec les fiches de pedigree, à Reinhard MOLKENTIN en Allemagne, avant son retour en Australie en mars 1981.

Alf ORMEROD et Doug SADLER obtinrent tous les deux des oiseaux de cette variété et les ramenèrent au Royaume-Uni en 1982.

 Cependant, il y a des rumeurs pour dire que l'origine et la naissance de ces oiseaux s'est faite dans notre pays; de notre point de vue cela n'a pas très grande importance.

Pour ce qui me concerne, je rencontrais Rolf en 1980 à l'exposition de la B.S (Budgerigar Society) où il me montra des photos en couleurs de cette nouvelle mutation si excitante.

Les marques noires des perlées sur les ailes étaient clairement évidentes; elles étaient agréables à regarder et de nombreux amateurs, qui ont vu ces photographies, furent très impressionnés par le dessin coloré sur les ailes. Ce fut très heureux pour les amateurs anglais qu'à la fois Alf et Doug les aient en premier, parce qu'avec leurs stocks d'oiseaux de qualité, ils étaient capables de produire des perlées à la fois de valeur et en quantité dans un temps assez court.

Elles furent cédées à de si nombreux amateurs de tout le pays qu'il ne fallut pas très longtemps pour que la variété soit bien établie dans le Royaume-Uni.

 II- UNE NOUVELLE MUTATION

Qu'est-ce qui fait qu'une mutation voit le jour ? Un accident génétique qui fait qu'un gène ou un groupe de gènes change; en d'autres termes, c'est une déviation du "gène original sauvage" qui fait qu'une mutation naît. Ce que nous avons obtenu avec les perlées, c'est la dislocation du gène de la plume de type "sauvage", ce qui s'exprime à un moindre degré par la traduction d'une inversion de la pigmentation noire sur les plumes dans les ailes et à d'autres endroits.

Il fut aussi établi que le gène contrôlant la reproduction de cette variété a un caractère dominant, qu'il soit présent en simple ou en double facteur.

 III- COULEURS

 Peut-être cette notion est-elle utile à ce stade pour comprendre ce qu'est une perlée. Pour cela, je vais faire référence au standard de couleur de cette variété comme il a été établi par la B.S. dans ses nouveaux standards de couleurs de 94.

Perlée VERT CLAIR

- Masque : Jaune bouton d'or, orné de six perles rondes noires également espacées avec des centres jaunes; les deux perles extérieures étant partiellement couvertes par la base des taches auriculaires. Le jaune bouton d'or s'étend sur le front et la couronne de la tête pour se fondre avec les ondulations noires de l'arrière de la tête. Le front et la couronne doivent être libres de toute marque.

- Les taches auriculaires : Violet, blanc argenté ou un mélange des deux.

- La couleur du corps : Le croupion, la poitrine, les flancs et le dessous d'un vert pré brillant, d'une teinte profonde et uniforme.

- Ondulations : Sur les joues, l'arrière de la tête et le cou, noires avec une bordure jaune bouton d'or bien délimitée et sur les ailes chaque plume jaune bouton d'or comprend une bande noire ainsi qu'une bordure jaune bouton d'or à l'extérieur.

- Grandes rémiges primaires : Jaune bouton d'or avec un bord noir plus important.

- Rectrices : Jaune d'or ou jaune bordées de noir.

- Pattes et doigts : Bleu/gris marbré, rose chair ou un mélange des deux.

- Yeux : Noirs avec un iris blanc.

DOUBLE FACTEUR perlée JAUNE (série verte)

- Masque, front et couronne : Jaune d'or. Il ne doit y avoir aucune perle de visible sur le masque. nt et la couronne doivent être clairs et libres de toute marque.

- Taches auriculaires : Blanc argenté.

- Couleur générale du corps : D'un gris/jaune clair, moyen ou foncé selon le nombre de facteurs ou gris présents génétiquement, libre de plumes occasionnellement vertes ou de suffusion verte; même un mince collier autour du cou est inacceptable.

- Ailes : Jaunes bouton d'or dépourvues de toute marque noire ou grisâtre ou encore de suffusion.

- Grandes rémiges primaires et rectrices : Légèrement plus pâles que la couleur du corps.

- Cire du bec : Bleue pour les mâles, brune pour les femelles.

- Pattes et doigts : Bleu/gris marbré, rose chair ou un mélange des deux.

- Yeux : Noirs avec un iris blanc.

Il est aussi reconnu que le caractère perlé peut être combiné avec d'autres variétés.

Ainsi, nous pouvons retenir de la description ci-dessus que les points les plus importants de cette variété sont le contraire dans le dessin des ailes par rapport aux autres variétés normales. Il en est de même pour les perles, la queue et à un degré moindre, les taches auriculaires.

Peut-être que les éleveurs exposants et les juges devraient en tenir compte!

 IV- GUIDE D'ÉLEVAGE

 Il a été établi, dès les premiers jours, que l'hérédité en élevage de cette nouvelle mutation était dominante, que le gène soit présent en simple ou double facteur.

Dans la plupart des variétés dominantes, la détermination du simple ou du double facteur est seulement possible par un accouplement de contrôle avec une "normale". Le mot "normale" désigne un oiseau que l'on sait ne pas porter le gène en cause.

Il faut se rappeler qu'il n'est pas possible pour une "normale" d'être porteur pour la variété perlée (ou tout autre variété dominante). Mais dans le cas des perlées, le double facteur est aisément reconnaissable par rapport au simple facteur comme l'indique la description ci-dessus.

Cependant, certaines lois (théorie de Mendel sur l'hérédité) peuvent être appliquées pour produire des perlées, ainsi qu'il suit :

Je suis incapable d'expliquer génétiquement pourquoi le double facteur apparaît ainsi démuni de coloration, semblable en cela aux clairs aux yeux noirs. Il semblerait que la présence de cette double dose de perlée produit un effet sur l'aptitude de l'oiseau à développer une pigmentation foncée qui, de ce fait, est considérablement réduite.

En plumage, au nid, les perlées ressemblent à des blancs ou jaunes à yeux noirs sans iris dans l'œil.

A la mue, quelques-uns de ces doubles facteurs vont développer un peu de leur plumage caché mais ce qui est le plus important, ils vont développer l'iris blanc autour de l'œil et la cire bleue (pour le mâle), et leur distinction par rapport aux clairs aux yeux noirs va devenir évidente.

Quelques doubles facteurs vont montrer un collier de couleur sombre autour du cou. Les oiseaux à simple facteur sont facilement reconnaissables dans le nid à la couleur de leur peau (rosâtre) et à leur plumage.

 V- LES PERLÉES SONT-ELLES EN PÉRIL ?

Dans un laps de temps, d'à peine plus de dix ans, cette variété a été accouplée à pratiquement toutes les autres variétés normales, opalines, cinnamons, pies, ailes claires, diluées vertes et bleues, masques jaunes, inos et autres...

J'ai moi-même élevé des diluées, des pies dominantes et des pies récessives mais à ce jour, pas encore de huppées en combinaison avec les perlées. Et pendant cette période, les perlées ont reproduit, prenant de la taille en ce qui les concerne, s'éloignant de plus en plus de celles que j'avais vues de sorte que nous avons perdu l'objectif initial qui était d'élever des oiseaux de bonne taille combinée avec de bons dessins perlés sur les ailes et des perles avec un centre clair.

A une période donnée, j'ai pensé que seules les perlées "normales" montreraient les dessins souhaités sur les ailes. Ce n'est plus du tout le cas malheureusement. J'ai des perlées qui, à leur aspect, peuvent être considérées comme des perlées opalines (la couleur de fond des ailes étant remplacée par la couleur du corps de l'oiseau) mais génétiquement, elles se comportent comme des normales.

Nous produisons des perlées qui gagnent de grands prix ou donnent des vainqueurs de séries dans les compétitions les plus relevées dans tous les pays. Mais ce que nous avons gagné en taille, ne l'avons-nous pas perdu en couleur ? Ainsi où est la solution ?

Les éleveurs se repartissent en deux catégories :

- Ceux qui veulent "améliorer" la variété et qui accouplent leurs perlées avec leurs meilleures normales, gardant avec beaucoup d'espoir, les objectifs comme le dessin sur les ailes et les perles avec un centre clair.

- De l'autre côté, nous avons ceux qui expérimentent en s'efforçant de déterminer les origines de la variété. Ils accouplent leurs perlées à toutes les autres variétés.

Maintenant que nous avons fixé la taille que nous voulons sur l'oiseau, nous avons besoin, par un élevage prudent et sélectif, de fixer de nombreuses sortes de perlées. Ce n'est pas chose facile, mais c'est possible !

Jeff ATTWOOD dans une causerie aux éleveurs de perlées, a suggéré d'utiliser des normales qui sont issues de croisements perlées x normales. Cela, il le pense, peut contribuer à produire des perlées avec le dessin désirable sur les ailes.

VI- ANOMALIES

Si la perlée est réellement un caractère dominant, quelle différence cela fait-il avec le partenaire avec lequel on l'accouple ?

Il y a un bon nombre d'anomalies en élevage avec les perlées :

- Une perlée pie danoise que j'ai élevée en 88 avait un iris autour des yeux.

- Un certain nombre de perlées élevées ont montré la tache de nuque des pies.

- Quelques-unes ont des perles noires sans centre clair.

- Un adulte D.F, que j'ai vu il y a peu, n'avait pas de cercle oculaire.

- De plus en plus de sujets sont produits avec des taches noires sur les ailes ou des plumes noires à la queue.

- La faute la plus commune sans doute est l'interversion entre la bordure noire sur les ailes avec la couleur du corps (un vert clair perlée montrera du vert au lieu du noir sur les ailes)

- Une autre anomalie, qui a été portée à notre connaissance il y a peu, est la production de normales de l'accouplement double facteur (2F) x normale (ex. N° 2).

Théoriquement, cela défie les lois de la génétique car on ne devrait obtenir que des perlées à un seul facteur (1F). Ce n'est pas un cas isolé car cela s'est produit à plusieurs occasions et dans différentes parties du monde.

 Est-ce que cela signifie que le gène perlée pourrait être "semi-dominant" ?

- Une autre anomalie concerne les perlées avec une tache sur la nuque, semblable à celle des pies dominantes, cela voudrait-il indiquer qu'il y aurait un lien entre ces deux variétés ?

 Un amateur qui élève des perlées pour les exposer, devra se limiter à élever la variété et la couleur qui peut-être exposée dans la bonne classe. En dehors de la couleur, je ne vois aucun avantage à élever des perlées combinées à des pies ou des masques jaunes ! :

- Les perlées pies vont perdre la beauté de l'oiseau dans chacune des deux variétés.

- Une perlée masque jaune va avoir cette suffusion jaune dans les parties blanches (ailes et queue).

- Une perlée diluée en série bleue ou verte sera difficile à identifier.

- Le facteur cinnamon a tendance à diluer le fort dessin perlé sur les ailes.

- Et l'opaline va changer la bordure noire sur les plumes de l'aile en la remplaçant par la couleur du corps.

VII- EXPOSITION et JUGEMENT DES PERLÉES

A cause de leur popularité, toutes les expositions offrent des classes pour engager les perlées dans les séries prévues par la B.S. Les sociétés qui organisent des expositions doivent respecter les directives de la B.S. en ce qui concerne les classes qui doivent être dénommées "toutes variétés de perlées, y compris double facteur" en mâles comme en femelles.

 La B.S.(Budgerigar Society), a aussi établi une priorité pour les couleurs, lorsqu'on expose des perlées huppées, des perlées pies dominantes ou pies récessives, des perlées masque jaune, etc. il faut engager alors les perlées dans l'ordre des combinaisons en cause.

Par exemple, si un exposant possède une perlée huppée pie dominante, il devra l'exposer dans la classe des huppées et une perlée pie dominante doit être engagée en perlée.

 J'ai eu une expérience malheureuse, il y a quelques années, à une exposition lorsque les classes ouvertes l'étaient pour mâle perlée normale, perlée mâle de toutes les variétés mais aussi femelle perlée toutes variétés (avant que ne soit imposée la classification B.S.).

Alors que je jugeais les classes des mâles, je me rendis compte que beaucoup d'oiseaux allaient être "non jugés" car mal engagés. A la fin de la journée, j'avais eu à déclasser environ 40% des mâles. La difficulté était de reconnaître la différence visuelle entre normal et opaline dans ces perlées. Celle-ci n'était pas si tranchée !

Un juge très respecté m'a indiqué que si la couleur du corps s'étendait sur les ondulations des ailes, alors cet oiseau était une perlée opaline et non une perlée normale. Mais, qu'en penser quand cet oiseau élève comme une normale et non comme une opaline... et qu'aucune femelle opaline n'est produite ?

Il faut prendre ce point sérieusement en considération.

 VIII- ÉCHELLE DE POINTS

La nouvelle échelle de points (1994) de la B.S. pour les perlées indique :

Taille & type Tête, masque & perles couleur dessin

Toutes teintes & variétés perlées 35 25 15 25

Perlées D.F. 35 25 * 40

* Intensité et pureté de la couleur

Ici, comme pour d'autres variétés, l'accent est mis massivement sur la taille de l'oiseau (60pts pour la taille +le type + tête) alors que dans les standards précédents c'était 65 pts.

Si le critère principal de jugement des perlées est le dessin sur les ailes, dans le standard précédent seulement 5 pts y étaient consacrés. A mon sens, cela était une mauvaise prise en considération du dessin mais ce fut d'une importance relative dans les jugements. Cependant cela n'incitait pas les éleveurs à élever des perlées de bonne taille avec un dessin correct.

Quand nous devons juger cette variété, des fautes de dessin des ailes ou de couleur dans les perles peuvent être soit ignorées par le juge soit légèrement pénalisées au profit du critère de taille de l'oiseau. Ne donnons-nous pas trop d'importance à la taille ?

Cependant, les changements apportés en 1994 ont été, dans l'ensemble, bien accueillis par les éleveurs.

L'introduction de la "notion de dessin de la variété" et l'attribution de 25 pts pour en juger ne donnent plus d'excuse.

 IX- UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ

Sans aucun doute, les progrès et les améliorations de n'importe quelle variété dépend entièrement d'un groupe tout dévoué à son amélioration.

Nous avons été les témoins de l'amélioration des ailes claires, des pies récessives et des huppées ces dernières années grâce aux efforts des sociétés spécialisées et de leurs membres, travailleurs acharnés.

Un autre facteur qui encourage les progrès d'une variété est l'exposition et le patronage qu'offre la société spécialisée à ses membres. C'est avec tout cela à l'esprit que l'association des éleveurs de perlées a été fondée.

 Fred CANHAM, de CAMBRIDGE, fut l'initiateur de la S.B.B.A., un éleveur novice qui en a vu la nécessité et pris des dispositions pour que l'association voit le jour.

A cause de mon engagement dans deux autres sociétés spécialisées, C.B.C et V.B.C, on prit mon attache pour une aide. Fred et moi-même, nous avons travaillé d'une manière très proche pendant quatre mois avant la formation de l'association. Une esquisse de règlement et un calendrier furent rédigés au brouillon pour la première réunion constitutive, qui se tint le 4.11.87 le samedi de l'exposition de la B.S.

Plus de 40 éleveurs suivirent les travaux et Alf ORMEROD fut élu premier président. Quel hommage pour cet homme ! Trois autres personnages célèbres furent élus vice-présidents pour marquer leur participation à l'évolution de cette variété : Reinhard MOLKENTIN, Doug SADLER et Harry BRYAN. Fred et moi-même avons été élus respectivement secrétaire et président technique et Harry fut, bien entendu, le premier à remporter un "Best in show" avec une perlée (un mâle bleu à masque jaune).

 Les lots de récompenses que nous offrons aux sociétés membres de la S.B.B.A. qui assurent la promotion des perlées, sont :

- 6 rosettes pour la meilleure perlée adulte ou jeune et pour les meilleurs jeunes dans chaque section avec 4 diplômes pour les meilleurs adultes dans chaque section, au titre du championnat.

- 2 rosettes à titre promotionnel pour les meilleures perlées adulte et jeune. Des patronages sont aussi accordés pour des expositions spéciales.

 L'association édite deux bulletins par an en mars et septembre. La "revue des perlées" est adressée à ses membres en ces deux occasions. Un insigne de l'association est aussi disponible au prix de 2,50 £?.

Sept ans après ses débuts, de nouveaux responsables ont été élus, les anciens étant encore membres sauf le président Alf ORMEROD qui est décédé depuis.

 Plus d'une centaine d'associations reçoivent notre patronage et nous comptons plus de 400 membres chaque année. En 1988 et 89, il y eut respectivement 240 et 238 perlées engagées à l'exposition des "rares et des variétés spéciales".

 En 1989, il y eut 280 engagements à l'exposition de la B.S. et la première exposition de notre association se tint en 1989 en même temps que celle de la B.S. C'est à cette occasion que les premiers "challenges certificates" pour les perlées furent distribués pour la première fois. 24 trophées ont été distribués en plus des rosettes et des prix en argent.

 A l'exposition de la B.S. en 1994, deux classes supplémentaires pour les perlées ont été ouvertes dans chaque section en séparant les vertes des bleues en mâles et femelles. Quel magnifique succès pour cette variété !

 Quand on fera l'histoire de notre société dans le futur, on retiendra les noms de Bill et Christine HEALE (novices à l'époque) qui ont été les premiers à avoir gagné le "challenge certificate" et le titre de meilleure perlée à notre premier concours.

Depuis 1990, les perlées ont leur propre "challenge certificate" à tous les championnats. Les perlées et l'association sont maintenant établies et vont dans le futur aller de plus en plus fort... ?