PERRUCHE ONDULÉE SAUVAGE.

(Melopsittacus undulatus)

Budgerigar, pour les Anglais; Wellensittich, pour les Allemands.

 

 

 

Légende: A gauche, ondulées en train de manger des graminées dans leur habitat naturel, le "bush" australien; à droite première représentation d'une perruche ondulée en 1805.

Ces deux illustration sont tirées du livre de Théo WINS " Das Wellensittichbuch".

On parla pour la première fois de la perruche ondulée il y a presque 200 ans, lorsque les premiers voyageurs commencèrent à parcourir l'Australie. Les premiers sujets vus en Europe furent des oiseaux "empaillés" comme on avait coutume de dire à cette époque, maintenant on parle de "naturalisés".

Une première communication fut faite en 1805 par SHAW sur la perruche ondulée et un premier dessin fait par NODER ne ressemblait pas beaucoup à ce que l'on connaît aujourd'hui tant l'oiseau était effilé et de petite taille (voir dessin ci-dessus).

En 1847 Benjamin DELESSERT publie un récit de "Voyage en Australie" où il parle d'une petite perruche, de couleur verte et qui babille sans arrêt (d'où le préfixe "MÉLO" ajouté à son nom). Comme il ne ramène pas de spécimen vivant de son voyage, il n'y a toujours pas d'ondulée en France.

Les Anglais plus débrouillards avaient déjà, depuis 1840, importés les deux premières perruches ondulées ; ce furent les deux premières à arriver vivantes en Europe.

Plus tard les Français se rattrapèrent car c'est chez nous que l'on trouvait les plus grands élevages "industriels" d'ondulées ( Ets.Blanchard et Ets. Bastide à Toulouse par exemple). Ce sont également dans ces élevages que naquirent certaines mutations (consanguinité oblige).

En suite les oiseaux arrivèrent en Europe continentale et avec eux les premiers succès d'élevage.

Jusque là les prix demeurèrent raisonnables, mais avec les premières mutations de couleur, en particulier les inos et les bleues, les prix flambèrent pour atteindre des sommes importantes; des bleues furent négociées pour des sommes allant jusqu'à 10.000 Frs de l'époque.

 

(Photo Budgerigar Council of Victoria Inc)

Dans son milieu naturel, l'ondulée a un comportement grégaire. Des bandes de plusieurs centaines, voir plusieurs milliers d'individus se déplacent en vols compacts des champs de graminées (voir illustration ci-dessus) aux points d'eau, puis au sommet des eucalyptus, une première fois le matin. En fin d'après-midi, après les fortes chaleurs, elles refont le même circuit avant d'aller dormir au sommet des grands arbres. Elles nichent également en groupe et un grand trou dans un arbre peut abriter plusieurs nichées. Chez nous l'été, et en volière extérieure, elles ont ce comportement.

Du fait de la rudesse du climat (fortes chaleurs), il arrive que de grandes quantités d'oiseaux périssent certaines années, par manque d'eau, mais la facilité à se reproduire de l'espèce compense ces pertes dès que les conditions d'élevage sont redevenues normales.

On a bien du mal à reconnaître dans nos ondulées actuelles les dignes descendants des perruches sauvages qui sont toujours aussi nombreuses sur leur terre d'origine.

Les Aborigènes (premiers habitants de l'Australie), mangeaient les ondulées sauvages; ils les appelaient "betcherrygah", ce qui signifiait "bon à manger", d'où,après maintes déformations apparu le nom "budgerigar" donné par les Anglais à ces oiseaux.

De nos jours il ne sort plus d'oiseaux d'Australie, et même si c'était faisable, je ne vois pas l'intérêt que nous aurions à revenir sur les oiseaux d'origine dans nos accouplements, tant la différence est grande.


Les perruches ondulées sauvages se répartissent dans deux zones de l'Australie ( marquées en vert ) : une à l'ouest en Australie de l'ouest et l'autre à l'est entre les provinces de Nouvelle Galles du sud et de Victoria.


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DOMESTICATION DE LA PERRUCHE ONDULÉE


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